Environnement

LE VERRE DÉCO, C’EST ÉCOLO !


 

En ces temps de grandes préoccupations au sujet de l’avenir de notre planète, la question du choix des matériaux que nous utilisons pour la construction et la décoration dans un esprit durable se pose.
Quels matériaux choisir pour diminuer notre empreinte carbone, limiter nos déchets et préserver la qualité de l’air intérieur ?

 

Le verre fait sans nul doute partie de ceux qui sont recyclables et ne vieillissent pas. 

 

Mais qu’en est-il de son empreinte écologique globale ? Comment le produit-on ? Quel est son cycle de vie ? A quoi peut-il servir pour limiter les déchets dans la construction ou la rénovation d’une maison ou d’un immeuble ?

 

Pour répondre à ces questions, commençons par revenir aux sources des besoins auxquels il répond :

 

Ses principaux atouts pour répondre à ces besoins : sa transparence, sa rigidité, sa longévité et sa capacité à recevoir différents traitements qui aujourd’hui, vont jusqu’à lui donner des propriétés de protection acoustique, anti-feu ou antieffraction.

 

Sur base du bilan carbone qu’AGC Glass Europe a réalisé, pour chaque tonne de CO2 émise de manière directe ou indirecte, l’utilisation des produits verriers actuelsévite l’émission de 11 tonnes de CO2. Celles-ci correspondent principalement aux économies d’énergie liées à l’utilisation de produits verriers de haute technologie qui limitent les besoins de chauffage, de climatisation et d’éclairage artificiel.

 

 

Qu’en est-il des verres destinés à la décoration ? Leurs principaux avantages en matière environnementale : leur caractère recyclable, leur très bon classement Cradle to CradleTM (organisme indépendant qui analyse la durabilité des produits), leur pérennité ainsi que l’absence de plomb et le très faible niveau d’émission de COV (Composés Organiques Volatils) nocifs dans les peintures des miroirs et des verres laqués. Ce dernier point est particulièrement important car nous passons environ 90% de notre temps à l’intérieur des bâtiments. La qualité de l’air impacte donc de manière importante la santé des habitants.

 

Si l’on prend le cas des miroirs et des verres laqués principalement destinés à revêtir les murs ou le mobilier, on remarque que la dépose de l’existant n’est pas forcément nécessaire dans le cadre des rénovations, ce qui représente un gain non négligeable en matière de gestion des déchets.

 

Comment évaluer l’impact environnemental des verres décoratifs et leur contribution lors de la construction de bâtiments écologiques? Diverses informations environnementales sont disponibles au niveau des produits, il s’agit notamment des Fiches de déclarations environnementales et sanitaires (FDES), sorte de carte d’identité environnementale du cycle de vie d’un produit, ainsi que de systèmes de certification indépendants tels que Cradle to Cradle qui intègre notamment des aspects relatifs à la composition des produit (composants toxiques bannis) et des thématiques de responsabilité sociale.

 

 

A l’échelle du bâtiment, il existe également des systèmes de certification environnementale internationaux tels que LEED, BREEAM, HQE… qui visent à noter la durabilité globale du projet à travers 10 thématiques, des aspects énergétiques aux enjeux de circularité en passant par la qualité de l’air intérieure. Dans ces schémas de certification, l’ensemble des choix architecturaux, techniques et matériaux mis en œuvre, contribuent ensemble à l’atteinte d’un niveau de durabilité.

 

Quelques exemples :

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